02 mai 2020


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16 novembre 2017

Démonstration du théorème du point fixe de Banach



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31 mars 2009

Problème ouvert dans la théorie du point fixe(3)

Peut-on trouver un résultat unifiant les théorèmes du point fixe de Caristi,[Krasnoseleskii et les auteurs] et Kannan?.

27 septembre 2008

Le principe de Caristi-Ekeland

1.On rappelle(voir le message de 26/10/2007, 3ème démonstration du principe de contraction )le résultat suivant:

Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application continue de E dans E et il existe une application(quelconque) f de E dans IR^{+} telle que:

d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E

Alors,T admet un point fixe.

Cette formulation généralise le principe de contraction au niveau de l'existence du point fixe.

2. Dans cette direction,Caristi(1976) a proposé le résultat suivant:

Théorème1.

Soit (E,d) un espace métrique complet.T est une application (quelconque) de E dans E et il existe une application f de E dans IR semi-continue-inférieurement , minorée et telle que:

d(x,Tx)<=f(x)-f(Tx) sur E

Alors T admet un point fixe.

Pour la démonstration directe de ce thèorème on utilise les méthodes d'ordre;on ordonne E par la relation:

x<=y si, et seulement si, d(x,y)<=f(x)-f(y)

et on applique ,par exemple, le résultat d'ordre général de [Brezis-Browder].

(voir aussi [Dugundji-Granas]:[Deimling],[Goebel-Kirk] ).

3.Rappelons le principe variationnel suivant dû à Ekeland :

Theoreme2

Soit (E,d) un espace métrique complet. f:E -->IR est une fonction semi-continue inférieurement et minorée.On se donne un epsilon strictement positif.Alors , il existe un x=x(epsilon) appartenant à E tel que:

pour tout y dans E,f(y)>=f(x)-epsilon d(x,y)


4.Les théorèmes 1 et 2 sont équivalents;en effet:

Le théorème2 entraine le théorème1.

On applique le théorème d'Ekelend avec epsilon dans ]0,1[.Donc il existe un x appartenant à E tel que :

pour tout y dans E, f(y)>= f(x)- epsilon d(x,y)

On prend y=Tx;d'où :

d(x,T(x))<= f(x)-f(T(x))<=epsilon d(x,T(x))

donc d(Tx,x)=0 et Tx=x.

Le théorème1 entraine le théorème2

On utilise l’axiome de choix.Supposons le contraire, alors il

existe un epsillon strictement positif tel que pour tout x dans E ,il existe un

g(x) différent de x tel que

f(g(x))<= f(x)- d(x, g(x))

D’oû g admet un point fixe.Contradiction .

5.La formulation de Caristi(theoreme1) est considérée comme une généralisation importante du principe de contraction de Banach,au niveau seulement de l'existence du point fixe, et suscite encore de l'intérêt;on signale plusieurs généralisations de ce théorème dans la littérature(voir,par exemple [Downing,D-W.A. Kirk]. [Bae, J. S. - Cho, E. W. - Yeom, S. H. (1994)].[Bae, J.S. (2003)].Aussi,signalons un résultat de Takahashi(1990)qui propose un résultat de minimisation non-convexe, unifiant le théorème de Caristi et le principe de minimisation d'Ekeland.

(Pour la bibliographie des articles cites ci-dessus,voir le message 2/2/2007)

10 juin 2008

Points fixes communs d'applications commutatives

Exercice

Soit f et g deux applications continues de I=[0,1] dans I.On suppose que fog=gof.
i)Montrer qu'il existe un x appartenant à I tel que f(x)=g(x ).
ii)On suppose que f est croissante sur I ;montrer que f et g ont un point fixe commun.
iii)On suppose que f est affine,c-à-d,f(x)=ax+b,(a et b deux constantes dans IR) ;montrer que f et g ont point fixe commun
iv)On suppose que f est contractante;montrer que l'ensemble des points fixes de f est convexe;en deduire que f et g admettent un point fixe commun

Remarques.
Les resultats classiques concernant le point fixe commun d'une famille
quelconque d' applications sont les theoremes de [Markoff-Kakutani] et [Kakutani].Le premier theoreme concerne le point fixe commun d'une famille d'applications affines et commutatives stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s.(= espaces vectoriels topologique localement convexes separes );le deuxieme,concerne le point fixe commun d'une famille d'un groupe de bijections affines et equicontinues(non commutatives) stabilisant un compact convexe dans les espaces e.v.t.l.c.s..Rappelons que le theoreme de Markoff-Kakutani est utilisé pour redemontrer le theoreme de Hahn-Banch.Reciproquement,[Dirk Wener] a cherche de demontrer la reciproque;dans son papier,il a presente une demonstration elegante de l'existence du point fixe de toute application affine continue stabilisant un convexe compact dans les les espaces e.v.t.l.c.s.,et ce ,à l'aide de la version forte du theoreme de separartion de Hahn-Banach.
Signalons que [De marr] a démontré un résultat (similaire)au théorème de Markoff-Kakutani pour les applications contractantes dans un espace de Banach quelconque;ce résultat est amélioré par [Belluce -Kirk].
Rappleons aussi, qu'une famille d'applications contractantes commutatives,stabilisant tout convexe borne et ferme dans un espace de Banach uniformement convexe,admet un point fixe commun;la demonstration de ce resultat est presque immédiate.Voir ,par exemple, [Deimling];le meme resultat est valable dans le cadre des espaces de Banach reflexifs strictement convexes à structure normale.
La litterature est relativement importante sur le sujet.Pour un essai de synthese des théorèmes du point fixe de [Darbo ]et le theoreme de[Markoff-Kakutani], voir [Hajji-Hanebaly]
Les references figurent dans le message de 2/02/2007

18 avril 2008

Principe de contraction generalisée (d'après Krasnoselskii et les auteurs).

Parmi les géneralisations intérssantes du principe de
contraction de Banach, on cite le résultat suivant
( Krasnoselskii et les auteurs)

Theoreme

Soit (E,d) un espace metrique complet.Soit T une

contraction generalizee de E dans E ,c-à-d,

pour tout a,b dans IR^{+}-{0],il existe une constante

0< k= k(a,b)<1 telle que:

d(Tx,Ty)<= k d(x,y) , a<=d(x,y)<=b

Alors,T admet un point fixe unique z ,et pour tout x dans

E,la suite {T^{n}x} converge vers z.

Deux demostrations sont proposees.L'une est constructive

similaire à la demonstration originelle du principe de

contraction de Banach(voir [ Krasnoselskii-Burd-Kolesov]
.
L'autre est basee sur un raisonnement par l'absurde et le

principe des ensembles emboites.(Theoreme de Cantor)

(Voir Krasnoselskii-Zabreiko] .


Comme consequence ,on retrouve les resultats suivants:

corollaire.

Soit (E,d) un espace metrique complet.T est une application

E dans E.Alors T admet un point fixe unique si l'une des

conditions suivantes est verifiee:

i) T est strictement contractante

Banach(1922)

ii)E est compact et d(Tx,Ty)< d(x,y) sur ExE

avec x different de y.


Edelstein(1962)

iii) Il existe une fonction f de IR^{+} dans

IR^{+} semi-continue-superieurement,f(r) < r

sur IR^{+}\{0} et telle que


d(Tx,Ty)<= f(d(x,y))) sur ExE.

Boyd-Wong(1969)


iv) Il existe une fonction f de IR^{+} dans

IR^{+} croissante,continue à droite, f(r)< r

sur IR^{+}\{0} et telle que


d(Tx,Ty)<=f(d(x,y)) sur ExE.

Browder(1968)

v) Il existe une fonction f de IR^{+} dans

IR^{+} croissante,verifiant pour tout r dans

IR^{+} ,f^{n}(r)-->o,lorsque n-->l'infini

et telle que

d(Tx,Ty)<= f(d(x,y)) sur ExE.

Matkowski(1975)

Preuve:

La demonstration est facile.Pour i) c'est evident.

Demontrons par exemple ii).

Soit a,b dans IR^{+}-{0}.Puisque K est compact et

T est continue,il existe (x_{0},y_{0}) dans KxK tel que:

sup{ d(Tx,Ty)/d(x,y): a<=d(x,y)<= b}

=d(T(x_{0},Ty_{0})/d(x_{0},y_{0})<1.

Demontrons v).Soit a,b dans IR^{+} -{0} .Par recurrence ,on a:

d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y)) sur ExE.

Comme f^{n}(b)--> 0,lorsque n--->l'infini, on peut choisir

un n tel que f^{n}(b)< a ; il suit que, pour

0< a <=d(x,y)<= b,et en tenant compte que ,pour tout n dans

IN, f^{n} est croissante,on a:

d(T^{n}x,T^{n}y)<=f^{n}(d(x,y))


= [f^{n}(d(x,y))/d(x,y)]d(x,y)

<= f^{n}(b)/a]d(x,y)

Par le theoreme ci-dessus,T^{n} admet un point fixe unique z,

et de là,z est aussi,un point fixe unique de T.

Exercice.Démontrer directement les résultats du corollaire.

(Pour la bibliograhie ,voir message réferences 2/02/2007).